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Présentation

  • : Gauche Révolutionnaire Drôme Ardèche, section française du Comité pour une Internationale Ouvrière
  • : "Pour une société démocratique socialiste" La Gauche Révolutionnaire lutte pour un monde débarrassé de la misère et de l'exploitation. Un monde où l'économie sera organisée démocratiquement par les travailleurs eux-mêmes pour satisfaire les besoins de tous. Pour cela, il faut en finir avec le capitalisme et sa loi du profit. C'est par le socialisme, par une Révolution, par la planification démocratique de l'économie que pourra commencer à se mettre en place une société démocratique socialiste
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Citation

« Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’Etat, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives. [...] les antagonismes des classes une fois disparus dans le cours du développement, toute la production étant concentrée dans les mains des individus associés, alors le pouvoir public perd son caractère politique. Le pouvoir politique, à proprement parler, est le pouvoir organisé d’une classe pour l’oppression d’une autre. Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue forcément en classe, s’il s’érige par une révolution en classe dominante et, comme classe dominante, détruit par la violence l’ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l’antagonisme des classes, il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination comme classe.

A la place de l’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »

marxMarx / Engels
Manifeste du parti communiste
1847
17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 20:38

Journée de grève et de manifestation en Drôme Ardèche

Le mardi 19 octobre 2010

A Valence, 14H30, champ de mars

Montélimar, 14H30, théatre

Aubenas, 14H, rond-point ZI Ponson Moulon

Annonay, 14H, usine Faya

ST julien en St Alban,10H30, devant l'entreprise Payen

manifestation-16-octobre-004.jpg

Ce samedi 16 octobre, plus de trois millions de manifestants se sont réunis partout en France dans les manifestations contre les retraites. Bien au-delà des retraites, les revendications qui surgissent de plus en plus sont bien celles du rejet des casses sociales, de l'emploi ou de l'augmentation des salaires. On entend de plus en plus de manifestants remettre en cause cette société du tout profit, tout argent, tout marchandise, pour revenir à une société plus solidaire et plus égalitaire. Tout simplement, ne pas payer la crise du capitalisme en perdant tous nos acquis et nos droits.

A Montélimar, on note une très lègère baisse du nombre de manifestants, bien qu'il reste supérieur au samedi 2 octobre.

un important dispositif de CRS et pilicier a été mis en place suite aux évènements du 12 octobre à la mairie.manifestation-16-octobre-015.jpg

A Aubenas, 3700 manifestants ce sont retrouvés pour cette journée de mobilisation.

Dans cette ville, l'intersyndicale est bien mieux organisée et plus combattive. Le matin, une délégation s'est rendue au congrès des maires de l'Ardèche pour les inviter à prendre position sur le projet et demander la suspension.

Une caisse de grève est déjà mise en place, y compris une pour les lycéens et étudiants.

Une salle est ouverte avec permanence pour accueillir les grèvistes et mettre en commun les informations.

Le kiosque est aussi l'autre lieu de rendez-vous du mouvement sur la ville avec des permanences régulières.

 

En Drôme comme en Ardèche, des grèves reconductibles se mettent en place.

Les cheminots ont voté la poursuite de la grève, l'éducation est elle aussi très mobilisés avec des grèves reconductibles qui prennent de l'ampleur.

Les routiers annoncent des actions dès lundi.

De nombreux secteurs et entreprises sont dans le mouvement, il faut maintenant le généraliser pour bloquer au plus vite l'économie et faire céder le gouvernement.

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17 octobre 2010 7 17 /10 /octobre /2010 20:34
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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 20:50

Mardi 12 octobre 2010

en Drôme Ardèche :

Journée de grève et de manifestations

Valence, 14H30, champ de mars

Montélimar, 14H30, théatre

Privas, 10H30, Préfecture

Aubenas, 14H, ZI Ponson Moulon

Annonay, 14H, usine Fayat

 

Et après on continue

grève générale maintenant

Nous sommes de plus en plus nombreux à descendre dans la rue contre la loi sur les retraites. Ce projet de loi est inacceptable. C'est pour cela que nous devons le combattre tous ensemble.

Il ne faut pas croire qu'il pourrait y avoir une réforme juste des retraites avec Sarkozy. Son gouvernement raciste et antisocial n'est qu'au service des riches.

Nous devons tous nous unir derrière une seule revendication, LE RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR LES RETRAITES.

Nous le constatons bien, Sarkozy ne reculera pas devant plusieurs journées de mobilisations isolées, même réussies.

TOUS UNIS POUR CONSTRUIRE LA GREVE GENERALE.

Partout en France, des travailleurs sont déjà en grève reconductible, et des préavis sont déposés à partir du 12 octobre.

Les jeunes ont rejoins le mouvement, et sont près à se battre pour leur avenir. La retraite peut leur sembler bien loin, mais tout est lié ! Faire travailler plus longtemps les travailleurs, c'est par conséquent libérer moins de postes pour les jeunes dans un pays qui compte plus de 5 millions de chômeurs.

Education, Salaires, Retraites, Emplois, Santé, Chômage... Même combat. Tous unis pour en finir avec la casse sociale, tous unis pour un meilleur partage des richesses, tous unis contre la politique libérale de Sarkozy.

CONTRE LA LOI SUR LES RETRAITES

GREVE GENERALE

JUSQU'AU RETRAIT TOTAL

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 20:45
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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:59

Tous en grève le samedi 2 octobre 2010

Pour le retrait du projet de loi sur les retraites

En-gr-ve-te-dans-la-rue


Manifestations à

Valence, 10H, champ de mars

Montélimar, 10H, au théatre


Privas, 10H30, préfecture

Aubenas, 14H, rond point Ponson Moulon,

Le Cheylard 10H

Annonay, 10H, champ de mars

 

La loi sur les retraites est inacceptable. Alors que certaines organisations syndicales ou politiques demandent une réforme juste des retraites, notre position est et restera celle du retrait du projet de loi. En effet, qu'attendre d'un gouvernement ouvertement raciste et antisocial ! Ce n'est qu'illusion de croire en une réforme juste des retraites avec un tel gouvernement procapitaliste !

Surtout qu'il n'y a pas de problème de financement des retraites ! Toute la propagande du gouvernement et des médias vise à nous faire croire qu'il y a un problème de financement, et que, par conséquent, vu que nous vivons plus longtemps, nous devons aussi travailler plus lontemps.

Ils oublient de préciser que, bien que la durée de vie se soit allongée, la durée de vie en bonne santé n'excéde pas 64 ans, et seulement 59 ans pour les ouvriers.

La crise aussi est passée par là ! Le déficit de la caisse des retraites n'est pas dû à l'allongement de la durée de vie, mais bien au fait qu'en France, 5 millions de chômeurs ne côtisent pas aux caisses de retraites.

Du travail pour 5 millions de chômeurs apporterait 65 milliards d'euros à la protection sociale.

Il n'y a donc pas un problème de financement des retraites, mais un problème de chômage et de répartition des richesses.

C'est pourquoi nous devons lier les revendications d'augmentation des salaires, de réduction du temps de travail sans perte de salaire jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de chômage, et le départ à la retraite après 37,5 annuités de cotisation, à 60 ans et à taux plein.

Afin de libérer des emplois pour les jeunes, et permettre aux ainés de profiter de leur retraite, une seule revendication : RETRAIT DU PROJET DE LOI SUR LES RETRAITES

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17 septembre 2010 5 17 /09 /septembre /2010 15:37

Le gouvernement Sarkozy ne reculera pas devant une seule journée de mobilisation, même réussie ! La preuve avec le 7 septembre ! Seule une lutte résolue, massive, dans la durée pourra faire échouer le gouvernement et renforcer le camp des travailleurs. Il faut construire ensemble, unitairement, la grève générale reconductible, qui seule pourra faire reculer le gouvernement.

En-gr-ve-te-dans-la-rue

Suite au succès des manifestations du mardi 7 septembre 2010,

l'intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations


le jeudi 23 septembre 2010

En Drôme Ardèche,

rassemblements à

Montélimar, 14H30, au théatre

Valence, 14H30, champ de mars

Privas, 10H30, préfecture

Aubenas, 14H, rond-point ZI, route de Montélimar

Annonay, 14H, Faya

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 21:23

Beau succès pour cette journée de mobilisation du mardi 7 septembre 2010, avec entre 2,5 et 3 millions de manifestants au niveau national selon les syndicats, et plus de 35000 en Drôme Ardèche.

Les cortèges drômois ont rassemblé plus de 26000 manifestants, entre 8000 et 20000 à Valence, entre 4000 et 6000 à Montélimar (chiffres police et syndicats).

Sur Montélimar, la mobilisation a été un vrai succès, passant de 3500 manifestants le 24 juin à 6000 manifestants aujourd'hui.

Cette mobilisation exceptionnelle n'est pourtant qu'un début. En effet, le gouvernement ne reculera pas devant une seule journée de grève. Il faut préparer un véritable plan de mobilisation pour faire émerger un mouvement d'ensemble, une grève générale jusqu'au retrait du projet de loi sur les retraites, et au-delà, faire reculer le gouvernement sur l'ensemble des attaques.

Le 8 septembre, les directions syndicales se sont réunies pour préparer la suite des mobilisations.

La prochaine journée de grève et de manifestations est prévue pour le 23 septembre 2010.

Au niveau local, le collectif retraite de Montélimar se réunit dès le jeudi 9 septembre pour lui aussi organiser les rassemblements à venir.

Les socialistes révolutionnaires rappellent que les attaques menées aujourd'hui sur les retraites, mais aussi sur l'ensemble des services publics, ou le chômage de masse ne sont que des conséquences du capitalisme. Tous les acquis sociaux que nous avons obtenu par le passé, sécurité sociale, retraites, ... ont été acquis par des luttes menées par les générations passées de travailleurs, à des périodes où la classe des travailleurs était en position de force vis à vis du pouvoir capitaliste. Mais, tout acquis social, qui est libération et émancipation pour la population, est une plaie pour les capitalistes qui tenteront par tous les moyens de le supprimer.

Nous ne les laisserons pas prendre nos retraites, comme nous les stopperons dans toutes leurs attaques.

Le système capitaliste, en pleine crise, n'offre aucune perspéctive pour notre avenir. Il est temps d'en finir.

 

Aujourd'hui dans la rue, demain on continue !

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Manifestations dans la Drôme

le jeudi 23 septembre 2010

Montélimar, 14H30, au théatre

Valence, 14H30, champ de mars

Manifestations en Ardèche

Privas, 10H30, préfecture

Aubenas, 14H, rond point ZI route de Montélimar

Annonay, 14H, Faya


Mathieu, Gauche Révolutionnaire Drôme

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 21:20

Samedi 4 septembre, la population de la France entière s'est mobilisée contre la politique raciste de Sarkozy et de son gouvernement.

Face au racisme décompléxé du gouvernement, la riposte a été d'ampleur, plus de 100000 personnes se sont réunies au niveau national et plus de 1000 rien qu'en Drôme Ardèche.

Entre une rentré sociale qui va être marquée par de grandes mobilisations sur les retraites, les scandales de l'affaire Woerth Bettencourt, les réformes impopulaires accumulées ces dernières années, et une crise qui décidément, malgré les sorties annoncées régulièrement par le gouvernement, n'en finit pas, le président Sarkozy a décidé de jouer sa dernière carte, celle du racisme. Principaux boucs émissaires, les roms et les gens du voyages.

Ce racisme proclamé ouvertement, relayé et amplifié par les médias, est un véritable danger pour notre pays.

Mais, au-delà des apparences, il faut y voir une véritable stratégie du pouvoir.

D'une part, Sarkozy aura besoin de l'électorat d'extrême droite s'il veut espérer être réelu.

D'autre part, dans une période où la réforme plus qu'impopulaire sur les retraites a du mal à passer, où les mobilisations s'annoncent exceptionnelles, et où les différentes luttes et revendications se lient dans un front commun, Sarkozy se doit d'user d'une politique de division comme celle du racisme.

Diviser pour mieux rénier, telle est la politique de Sarkozy, mais nous ne nous laisserons pas diviser par de telles manipulations. Nous lutterons tous ensemble contre cette politique raciste, et nous nous retrouverons également pour le retrait du projet de loi sur les retraites. Notre victoire, c'est d'abord notre unité, et notre persévérance dans la lutte.

Nous lutterons jusqu'au retrait du projet de loi sur les retraites, tout en y liant les autres revendications comme l'emlpoi, les salaires, ....

Au niveau local, la mobilisation du 4 septembre a commencé par une manifestation à Privas à 10H30. Plus de 500 personnes se sont réunies devant la préfecture, une délégation a été reçue par la directrice de cabinet du préfet. La manifestation s'est prolongée dans les rues de Privas pour se terminer par un pique-nique devant la préfecture.

Manif-4-septembre-Privas.jpg

L'après-midi, le rassemblement drômois était à Valence, à Fontbarlette, devant la tour de l'Europe.

Plus de 500 personnes se sont réunies, après les prises de parole, le cortège s'est dirigé vers le polygonne où avait lieu le forum des associations.

 

Mathieu, GR Drôme

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 21:07

Maternité de Valréas : Bachelot méprise les populations rurales.

 

DSC05298.JPG 

Rassemblement devant l'hôpital de Montélimar pour la venue de Roselyne Bachelot

DSC05303.JPG

A Valréas (Vaucluse), la réouverture de la maternité reste en suspend. Après la fermeture durant l’été 2009, deux années de combats et trois décisions de justice favorables au maintien de la maternité, cette dernière doit rouvrir ses portes.

Implantée sur un bassin de vie de près de 65000 habitants, réalisant près de 340 accouchements par an, cette maternité est essentielle pour la région, sa fermeture oblige les futures mamans à prolonger leur trajet de 40 minutes pour atteindre les hôpitaux de Montélimar ou Orange, certaines se retrouvant à plus de 1H30.

Cette fermeture fait suite à une décision de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de 2008 pour des raisons de sécurité. Les associations de soutien, accompagnées par la population et les élus, avaient alors attaqué en justice cette décision devant le tribunal administratif de Nîmes qui, par trois reprises, a donné raison au maintien de la maternité pour cinq ans.

Mais, Roselyne Bachelot a fait appel, et replonge la maternité dans le sursis. Venue inauguré un nouveau service de gériatrie à Montélimar (Drôme), Roselyne Bachelot a été interpellée par le comité de soutien, venu manifester en nombre. Une délégation a été reçu par une collaboratrice qui a répondu : « nous faisons appel pour faire jurisprudence ».

Dans ces conditions de sursis, difficile de recruter du personnel pour relancer la maternité.

Cette fermeture est à mettre en parallèle avec d’autres hôpitaux menacés en Drôme Ardèche, notamment ceux de Die, Aubenas ou Privas, créant ainsi de véritables déserts médicaux, et plaçant certaines populations à plus de deux heures du premier hôpital.

 

Mathieu, GR Drôme

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8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 21:00

29 Septembre - L’Europe se prépare pour une lutte des travailleurs qui dépassera les frontières

Vers une grève générale européenne de 24 heures !

La journée internationale d’action à la laquelle a appelé la Confédération Européenne des Syndicats pourrait se révéler être un événement de grande importance pour le mouvement des travailleurs et pour le CIO. Cette journée elle-même, avec des manifestations, des actions et des grèves générales coordonnées, a le potentiel de secouer le continent. Les gouvernements capitalistes européens, au service de leurs maîtres les marchés internationaux, ont la ferme intention de poursuivre leur brutale guerre d’austérité contre la classe des travailleurs.

Cette journée d’action pourrait jouer un rôle décisif en révélant la puissance dont dispose la classe ouvrière internationale et en arrêtant la barbarie de la classe dominante dans son élan. Le CIO participera avec enthousiasme à la mobilisation des travailleurs et des jeunes pour les actions de ce 29 septembre, sous la bannière de la lutte et de la solidarité internationale, contre l’Europe de l’austérité et contre la dictature des marchés de capitaux.

Une offensive internationale d’austérité

Alors que se poursuit la pire crise depuis les années ’30 et après avoir jeté des centaines de milliards d’euros aux banques et au secteur financier afin de prévenir l’effondrement du système, les différents gouvernements - en Europe et à travers le monde - veulent faire porter le fardeau des programmes de sauvetages et de la crise en général sur les épaules de la majorité de la population. La ‘‘crise de la dette souveraine’’ puise ses origines dans la politique des administrations néolibérales au long de toute une période et elle a considérablement été aggravée par le renflouement des banques et les stimuli économiques introduits par les gouvernements les uns après les autres afin de remplir les poches des banquiers. Cette position a désormais pris une place essentielle dans la rhétorique capitaliste ‘justifiant’ les plans d’assainissement, lesquels se traduisent par des coupes dans les dépenses sociales et par des attaques contre les salaires et les conditions de travail.

Selon les analyses du CIO, cette crise est le résultat inévitable de la nature même du système capitaliste, lequel est défini par un état de crise permanente ; son caractère anarchique et cyclique rend inévitables les crises et la destruction économique auxquelles nous assistons actuellement. Le CIO a expliqué à maintes reprises que, malgré les discours de l’establishment capitaliste faisant état de ‘‘reprise’’ économique dans quelques pays comme l’Allemagne, les problèmes fondamentaux de la demande et de l’investissement restent irrésolus. Ceux-ci ont même été aggravés par la politique d’austérité des gouvernements capitalistes et par le développement continu d’un chômage de masse, avec le pouvoir d’achat de plus en plus réduit de la classe ouvrière. Toute reprise de l’économie européenne ou mondiale sera faible dans le meilleur des cas, temporaire et exceptionnelle, avec la menace toujours présente d’une récession du type « double dip ».

La crise de la dette grecque donna encore un élan accru au processus d’austérité. La contagion qui en résulta vit les gouvernements d’Espagne, du Portugal et d’ailleurs se démener désespérément pour échapper à la colère des agences internationales de notations de crédit et des autres institutions de vautours des marchés et spéculateurs, lesquels avaient déjà poussé leur congénère grec à la banqueroute nationale. En conséquence, le rôle rapace et sinistre des marchés internationaux est devenu sans cesse plus visible aux yeux de tous. Cet élément a d’ailleurs joué un rôle dominant dans tous les discours des gouvernements et des patrons, tous demandant des coupes budgétaires et des attaques plus sévères, rapides et profondes afin d’éviter à tous prix d’attirer l’attention des spéculateurs sur la dette. Le désir de ‘‘faire plaisir’’ ou de ‘‘calmer’’ ces prédateurs semble apparemment être devenu le souci principal des dirigeants de droite (y compris les anciens sociaux-démocrates) que ce soit en Grèce, en Espagne, en France ou en Grande Bretagne.

Les attaques lancées à travers le continent représentent, dans la plupart des cas, les programmes d’austérité les plus brutaux mis en œuvre de mémoire d’homme. La politique du gouvernement grec du PASOK (social-démocrate), ‘en échange’ de ‘l’aide’ des coffres de la Banque Centrale Européenne (BCE) et du Fond Monétaire International (FMI) a pris la forme d’attaques dévastatrices contre la classe ouvrière grecque, déjà fortement appauvrie. Une diminution des pensions publiques comprise entre 30 % et 50 % et une réduction des salaires dans le secteur public comprise entre 25 % et 30 % ont été instaurée en Espagne et au Portugal. Le plan d’austérité du gouvernement espagnol de Zapatero verra les salaires du secteur public attaqués, tout comme les pensions, ainsi qu’un programme d’assainissement des dépenses publiques prévoyant des coupes pour un montant de 55 milliards d’euros. Au Portugal, où les travailleurs reçoivent parmi les plus bas salaires d’Europe (le salaire mensuel minimum est de 475 euros), les employés du secteur public sont frappés d’un gel des salaires de quatre ans et d’une augmentation de l’âge de la retraite vers 67 ans.

Ces derniers mois, nous avons vu que cette offensive ne se limite pas aux soi-disant pays ‘PIGS’ (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne). En Grande Bretagne, le nouveau gouvernement de coalition « ConDem » a annoncé un plan qui compte des attaques sur les services sociaux et des coupes budgétaires allant jusqu'à 25 %, dans tous les domaines des dépenses publiques. Le gouvernement de coalition d’Angela Merkel en Allemagne à de son côté l’intention de couper 80 milliards d’euros au cours des quatre prochaines années.

Les faits traités ci-dessus ne donnent qu’un minuscule aperçu de la situation qui se développe en Europe alors que le 29 septembre approche : bien qu’à une vitesse différente et avec des caractéristiques différentes dans divers pays, situation est marquée d’attaques sans précédents et aussi, c’est crucial, par le développement d’une résistance.

Des affrontements se préparent - pour une stratégie de lutte !

Récemment, la Grèce a été l’épicentre des développements en Europe en raison non seulement de l’état de ses finances (arrivées à deux doigts de l’effondrement) mais également du ras de marrée de luttes, avec pas moins de six grèves générales en 2010. Cela a inspiré la combativité de travailleurs de tout le continent.

À un moment où, un peu partout, la colère contre les effets de la crise et des attaques atteint son point d’ébullition, la situation en Grèce représente une anticipation des événements à venir dans bon nombre de pays. Des grèves et des manifestations massives se sont déjà déroulées en France, où deux millions de personnes sont descendues dans la rue pour défendre les pensions. L’Italie, après une grève générale contre le gouvernement en juillet, se prépare pour des manifestations d’envergure le 16 octobre, organisées par la FIOM - le syndicat des métallos - qui a montré la voie en proposant une stratégie militante pour combattre les attaques contre les salaires et les conditions de travail.

L’Espagne a vu plus de deux millions de personnes participer à une grève générale du secteur public en juin. Ceci survint alors que, en février déjà, des manifestations avaient forcé le gouvernement à retirer son plan destiné à augmenter l’âge d’accès à la retraite. Etant donné que le chœur issu de la base et réclamant que les dirigeants syndicaux prennent des mesures décisives et combatives est véritablement devenu assourdissant, il est clair que la situation est sur le point d’être bouleversée. Le 29 septembre, l’Espagne sera ébranlée par sa première véritable grève générale en réponse à une crise dévastatrice qui a laissé plus de quatre millions de travailleurs au chômage ainsi qu’à la réaction anti-travailleur du gouvernement.

Toutefois, dans la plupart des pays, le rôle lâche de la majorité des ‘dirigeants’ syndicaux, lesquels refusent d’organiser une lutte efficace, signifie que ceux-ci représentent toujours un frein au développement d’une réponse décisive de la part de la classe ouvrière contre l’offensive d’austérité du capitalisme.

En Grande Bretagne, la direction de la fédération syndicale TUC, confrontée à des attaques des plus sauvages, refuse même d’appeler cette année à une manifestation nationale pour exprimer l’opposition écrasante parmi les travailleurs face aux attaques du nouveau gouvernement. Néanmoins, comme en Allemagne, les dirigeants des syndicats sont poussés à appeler à des manifestations régionales, lesquelles doivent à présent être utilisées pour construire et organiser une réponse nationale généralisée. Il est probable que, dans certains pays - comme l’Allemagne, l’Irlande et la Grande Bretagne - le rôle et le caractère de ces ‘dirigeants’ fera que le 29 septembre ne verra que des actions limitées et symboliques.

Les forces du Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO) s’engagent dans une lutte sans compromis contre la stratégie inefficace avec laquelle la bureaucratie syndicale conservatrice et de droite fait face aux attaques subies par la classe ouvrière et la jeunesse. Elles cherchent à construire une opposition à ces dirigeants qui serait en mesure de proposer un programme d’action militant. En Grande Bretagne, les membres du CIO dans les directions syndicales de du syndicat ‘Public and Commercial Services (PCS) s’efforcent de pousser les dirigeants du ‘Trade Union Congress’ (TUC) à prendre des mesures adéquates. Toutefois, face à une direction du TUC qui ne veut pas mener de lutte sérieuse, les membres du CIO aident à prendre des mesures pour construire un mouvement de la base capable de mobiliser des travailleurs et des militants syndicaux, évitant ainsi les directions syndicales obstructionnistes.

Sans aucun doute, étant donné que dans certains pays la question d’une grève générale n’est pas encore posée par la situation objective, d’autres mesures préliminaires et de préparation sont nécessaires. Le mouvement de la classe ouvrière devrait construire des manifestations de masses (lesquelles devraient dans certains pays évidemment se faire durant des weekends afin de maximiser leur taille et leur impact). Cela donnerait un aperçu de la puissance potentielle de telles actions de masses, comme premier pas vers d’autres actions combatives, y compris vers des grèves du secteur public et des grèves générales.

Traduire la solidarité de la classe ouvrière en action ! Pour un plan international d’action visant de construire une grève générale de 24 heures dans l’Europe tout entière !

Dans nombre de pays, les militants ont rendu parfaitement clair leur désir d’intensifier la résistance avec des grèves générales. Au Portugal, une vague de grèves et de manifestations de masses, dont une de 300.000 personnes le 29 mai, ont indiqué que la situation est mûre pour une grève générale afin de briser l’offensive du gouvernement Socrates faite de coupes budgétaires massives et de privatisations. Un appel enthousiaste aux travailleurs portugais de rejoindre leurs frères et sœurs espagnoles dans une puissante grève générale ibérienne aurait sans aucun doute pour conséquence une mobilisation massive, ce qui représenterait un pas de géant en avant en unissant des travailleurs au-delà des frontières dans une lutte militante.

Des militants ouvriers en Grèce, dont nos camarades de Xekinima (CIO-Grèce), demandent eux aussi que les syndicats annoncent qu’ils vont rejoindre les travailleurs espagnols en lutte le 29 septembre. Un état d’esprit similaire se retrouve en France où, après deux ‘journées d’action’ organisées par les syndicats, une journée de grèves et de manifestations massives est prévue pour le 7 septembre. Une véritable grève générale du secteur public et privé est le prochain pas en avant à poser dans la lutte contre les reformes anti-travailleurs du gouvernement Sarkozy.

Le CIO est fier de son héritage militant en faveur de la solidarité et de la lutte internationale. La conjoncture actuelle, avec le caractère international de la crise et des attaques subies, ainsi que les vautours des marchés financiers et de la spéculation, lesquels ont exigés la misère de milliards de gens à travers le monde pour payer la crise de leur système, démontrent la brulante nécessité d’une résistance organisée à l’échelle internationale. En effet, une alternative internationale est implicitement posée par la situation elle-même. Joe Higgins, membre du Parlement Européen du Socialist Party (CIO-Irlande) avait émis l’idée d’une semaine internationale d’action entre le 21 et le 26 juin. Cette proposition a non seulement reçu le soutient du groupe de la GUE (Gauche Unitaire Européenne) au Parlement Européen, mais a aussi joué un rôle clé en mettant à l’ordre du jour la question de la nécessité d’actions coordonnées du mouvement ouvrier et de la gauche à échelle internationale.

Nationalisme

Le besoin urgent pour d’internationalisme prolétarien est également posé par la tentative de la bourgeoisie d’attiser les flammes du nationalisme. Tout ceci sert à détourner l’attention des attaques violentes actuellement mis en œuvre. Récemment, nous avons été témoins de la tentative du gouvernement Sarkozy de dévier le mouvement grandissant contre les attaques de son gouvernement en fomentant une campagne contre les immigrés et surtout contre la communauté Rom. Le fait que Sarkozy ait décidé de faire voter au Parlement un nouveau projet de reformes anti-immigrés le 7 septembre, à la même date que la prochaine journée d’action syndicale contre les attaques du gouvernement, n’est certainement pas une coïncidence.

Les politiciens capitalistes en Espagne, eux-aussi, ont tenté de stigmatiser la population musulmane de façon similaire. Le gouvernement régional catalan a introduit - pour ‘raisons de sécurité’ ! - une interdiction de porter la burqa, porté par une poignée de personnes. C’était une vaine tentative de contrecarrer l’imminente réponse explosive de la classe ouvrière.

Une des retombés de la crise de la dette grecque, qui a montré les limites de l’intégration d’une Europe capitaliste, fut aussi la campagne féroce initiée par une section de la bourgeoisie allemande contre le peuple grec. Parallèlement, les élites de l’Europe méridionale, par exemple en Grèce et en Espagne, ont tenté de blâmer les ‘spéculateurs étrangers’ afin d’essayer de masquer leur propre responsabilité ; la servilité volontaire avec laquelle ceux-ci mettent en œuvre les diktats du FMI et des marchés prédateurs.

Les travailleurs et la jeunesse d’Europe, confrontés au fouet des mesures d’austérités de leurs gouvernements bourgeois nationaux respectifs ainsi que des institutions et marchés internationaux, ont infiniment plus en commun avec leurs camarades d’autres pays en lutte contre la même offensive qu’avec la clique ‘autochtone’ de capitalistes. La spéculation irresponsable de ces profiteurs est à l’origine du crash des économies européennes.

Préparons nous à l’action

Le 29 septembre a le potentiel de donner une preuve concrète de la puissance de la classe ouvrière organisée en dépassant le cadre des frontières nationales. Cette journée doit représenter le premier pas dans le développement d’un plan international d’action. La Confédération Européenne des Syndicats a été obligée d’appeler à cette journée de lutte à cause de la pression exercée par la base syndicale en faveur d’actions solidaires à échelle internationale. Toutefois, certains dirigeants syndicaux verront en cette journée une autre possibilité de faire baisser ‘la pression’ en organisant des actions symboliques inefficaces.

Les militants de la classe des travailleurs doivent se battre afin que le 29 septembre ne soit pas relégué au caractère d’une parade à Bruxelles sans conséquences, mais que cette journée devienne au contraire une journée de lutte active. Les manifestations, là où elles sont organisées devraient avoir un caractère actif et contribuer à la construction d’un véritable mouvement de masses.

Le CIO lance un appel à l’organisation d’assemblés dans les lieux de travail, les universités, les écoles et les communautés afin de discuter de la lutte et de préparer les prochaines mesures à prendre. Au Pays Basque, lequel a connu une grève générale réussite le 29 juin, de telles assemblées ont pris place dans toutes les villes afin de préparer la mobilisation des travailleurs et des jeunes pour la grève. Au fur et à mesure que le mouvement se développe dans chaque pays, de tels exemples doivent servir de base pour construire des organismes démocratiques ainsi que des comités de lutte.

Les grèves et les manifestations du 29 septembre devraient être entreprises dans la perspective de davantage développer de telles actions et avec l’objectif de construire une grève générale de 24 heures dans toute l’Europe. Une telle grève ébranlerait les fondations du capitalisme européen et renforcerait infiniment la confiance et la détermination des travailleurs et des jeunes contre l’offensive d’austérité. De surcroit, elle donnerait une forme concrète à l’alternative que représentent la solidarité internationale et la lutte face à la misère que représente le capitalisme européen en crise.

  • Non aux coupes budgétaires et à l’austérité ! Défendons les services publics et les pensions ! Que les patrons payent pour leur crise !
  • Pour des grèves et manifestations massives le 29 septembre ou autour de cette date ! Pour un plan d’action afin de construire une grève générale de 24 heures dans toute l’Europe !
  • Pour un mouvement ouvrier combatif ! Pour des syndicats militants et démocratiques, ainsi que des partis politiques des travailleurs combatifs !
  • Non à la dictature des marchés ! À bas les agences internationales de notations de crédit et le FMI ! Non au payement de la dette des capitalistes ! Retirons les richesses des mains des spéculateurs immensément riches ! Nationalisons les banques et le secteur financier sous le contrôle et l’administration des salariés !
  • Non au chômage de masses ! Pour la répartition du temps de travail avec embauches compensatoires et sans perte de salaire ! Pour des programmes massifs de travaux publics afin de fournir un travail socialement utile !
  • Non à l’Union Européenne des patrons et des marchés ! Pour une Europe démocratique et socialiste !

Nous sommes pour la construction d’un mouvement international contre le système des patrons qui a conduit la société, en Europe et dans le monde, à la ruine avec l’implosion de l’économie capitaliste basée sur le profit.

Nous nous opposons au transfert du coût de la crise sur les dos de la classe ouvrière et des jeunes, nous demandons le non-paiement des dettes produites par les capitalistes, au nom desquelles des souffrances innombrables vont être imposés à la majorité, en Grèce et autre part, dans la période à venir.

La nationalisation des banques et du secteur financier sous le contrôle démocratique de la classe ouvrière représente l’unique manière d’échapper au cauchemar de la crise capitaliste et des attaques que celle-ci engendre en brisant le pouvoir des vautours des marchés boursiers, liée au développement d’un plan démocratique et socialiste de production basé sur la nationalisation des secteurs clés de l’économie, afin de donner à chacun une vie décente.

Nous nous opposons à l’Union Européenne capitaliste, ses limites sont devenues claires. Nous sommes pour une Europe socialiste démocratique – une fédération libre et égale entre les nations – pour véritablement et démocratiquement intégrer et planifier les économies européennes et ainsi faire avancer la société humaine en éliminant les problèmes fondamentaux de l’humanité dans le cadre de l’instauration d’un monde socialiste.

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Luttons contre le FN

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"Le sens réel du mot d'ordre d'égalité ne peut résider que dans l'abolition des classes sociales" Lénine  

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  Le capitalisme est un système mondial et il doit être combattu à la même échelle. C'est pourquoi la Gauche révolutionnaire fait partie d'une organisation marxiste internationale: le Comité pour une Internationale Ouvrière (CIO), un parti mondial actif sur tous les continents. Notre lutte en France s'inscrit dans le cadre d'une lutte des travailleurs du monde entier pour un société socialiste car si la révolution socialiste éclate sur le plan national, elle se termine sur l'arène internationale. La démocratie ouvrière et la planification socialiste de la production ne peuvent se limiter à un seul pays. C'est d'ailleurs l'isolement de la Russie soviétique qui a conduit à sa dégénérescence à partir de 1924.

     Le CIO est une organisation socialiste internationale qui comprend des sections dans quarante-cinq pays sur tous les continents.

L'histoire du CIO, Comité pour une Internationale Ouvrière