Un autre monde est nécessaire. Un monde socialiste est possible !
Dégageons le capitalisme !
Le G20 (groupe des 20 pays les plus puissants) va se réunir à Cannes les 3 et 4 novembre. Cette année, il s'agira pour les capitalistes et leurs représentants dans les divers gouvernements de s'accorder sur les plans de rigueurs à mettre en place pour nous faire payer leur crise.
Refusons de payer la crise du capitalisme
Alors que ce sont les travailleurs et les jeunes partout dans le monde qui paient les frais de leur crise, Sarkozy et ses amis du G20 comptent bien s'arranger pour que le système continue de tourner à leur avantage. Ils veulent maintenant mondialiser l’austérité. Qu'ils soient de droite ou de gauche, ils partagent le même objectif : la défense des plus riches. Malgré la crise, les plus grandes entreprises françaises ont empoché 83 milliards d'euro de profits en 2010. Pourtant, ce sont bien les travailleurs qui, par leur travail, créent les richesses ; ce sont bien nos impôts qui financent les services publics. Mais c'est une minorité de capitalistes parasites qui s'engraissent sur notre dos. Et pour cacher leurs méfaits, ils utilisent le racisme pour nous diviser et rejeter la faute sur les étrangers ou les français d'origine étrangère. Y'en a marre ! Nous devons leur faire savoir qu'on ne se laissera pas faire.
Le 21ème siècle doit être celui des révolutions
Ce que les capitalistes craignent le plus c'est que les révolutions en Egypte et en Tunisie, ainsi que les mouvements révolutionnaires au moyen orient, s'étendent ailleurs en Afrique et dans le monde. Toute l’Europe connaît depuis un an des mouvements de grève de masse et de révolte contre les politiques d’austérité. Dans plusieurs pays, le mouvement des indignés a réuni des centaines de milliers de jeunes et de travailleurs avec le slogan : Pour une vraie démocratie maintenant ! Mais une vraie démocratie ne peut exister sous le capitalisme.
En France, nous avons besoin d’une riposte de masse, tous ensemble contre la politique de Sarkozy et l’avidité des grands patrons. Le fait que les directions syndicales n’organisent aucune lutte centrale, et que les partis de « gauche » ne parlent que des élections présidentielles est un frein pour tous ceux qui veulent lutter.
Contre le capitalisme, pour le socialisme
Par tous les moyens, les gouvernements capitalistes veulent nous faire oublier les révolutions en cours dans le monde arabe et les sales guerres que les capitalistes mènent. La France de son côté intervient aujourd'hui dans 5 pays différents. Tout ce fric utilisé pour des avions, des chars, des bombes, devrait servir pour nous, notre éducation, nos services publics et nos salaires. Pour les capitalistes, la guerre est un moyen de continuer à faire des profits en s’appropriant les matières premières à bas prix et en lançant de nouveaux marchés. Peu importe les dégâts que cela provoque et les milliers de morts.
Il n'y a pas de fatalité à ce que les pauvres soient toujours plus pauvres et les riches plus riches. Les égyptiens et les tunisiens ont montré la voie : seule la lutte révolutionnaire unie et déterminée des jeunes et des travailleurs paie. Il manque aujourd’hui des partis de masse des travailleurs et de la jeunesse qui défendent la perspective du socialisme démocratique et du renversement du capitalisme. Un parti qui défende que seul un gouvernement des travailleurs et des jeunes mènera une politique dans les intérêts de la population, contre la destruction de l’environnement. En nationalisant les principaux secteurs de l’économie sous le contrôle et la gestion démocratique des travailleurs, il serait possible d’organiser l’économie de manière à satisfaire les besoins de tous et toutes, en fonction des ressources, et en finir ainsi avec l’exploitation et la misère.
Le Comité pour une internationale ouvrière (CIO) est présent dans 45 pays et défend cette perspective. Pour en finir avec ce système au service des plus riches, pour que les travailleurs établissent une société démocratique socialiste. Nous luttons pour construire un parti révolutionnaire de masse, car pour défendre les idées socialistes, la classe ouvrière et la jeunesse doivent être organisées.